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LONGEVITE : et si le secret était dans vos MUSCLES ?

Longévité : et si en plus de l’alimentation, le secret était aussi dans vos muscles ?

Regardez ces chiffres :
Risque de cancer : moins 40%
Risque de diabète : moins 70%
Risque cardiovasculaire : moins 43% !

Les personnes qui ont obtenu de tels résultats ne se sont pas contentées d’avoir une bonne alimentation, non, ils ont également eu une activité physique qui leur a permis de disposer d’une masse musculaire importante. Et oui, le secret est aussi dans la la masse musculaire !

Voici les faits : Les études réalisées dans les « zones bleues » (endroits du globe concentrant le plus de centenaires) ont permis de mettre en évidence les causes expliquant cette longévité exceptionnelle : l’alimentation bien sûr, mais aussi l’activité physique.

La dernière étude réalisée dans les zones bleues des montagnes de Sardaigne montre une différence phénoménale de longévité entre ces Sardes des montagnes trés actifs et habitués aux lourds labeurs et ceux qui vivent en ville ou à la campagne : à alimentation équivalente (le régime méditerranéen bien évidemment, qui fera l'objet d'un prochain article ) les hommes sardes des montagnes sont 95% à avoir une masse musculaire élevée ou très élevée contre seulement 69% à la campagne. Chez les femmes, la différence est encore plus importante : 61% de femmes très musclées à la montagne contre 32% à la campagne.

On sait environ depuis 10 ans, grâce à de nombreuses études scientifiques qui ont suivi des milliers de personnes, que les individus qui pratiquent le plus certains sports, les sports qui développent la masse musculaire, ont des risques de mourir prématurément fortement diminués : risque de cancer moins 40%, diabète : moins 70%, cardiovasculaire : moins 43%, et il faut savoir que de tels bénéfices pour la santé sont tout simplement inatteignables par un simple changement d’alimentation. Et oui, la potion magique se trouve bien dans vos muscles !

Voici l’explication : Supposons que vous n’ayez pas pris de petit déjeuner ce matin et que vous allez courir pendant 2h. Pour pouvoir fonctionner, vos muscles vont aller puiser dans vos réserves de sucre (glycogène des muscles et du foie) puis compléter l’énergie manquante par l’utilisation des graisses corporelles. Mais que se passe-t-il en cas d’attaque par un virus ou une bactérie ? Où notre système immunitaire trouve-t-il son énergie ? Certainement pas dans vos réserves de sucres !

En effet, les globules blancs, cellules du système immunitaire jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les infections. Pour se multiplier et attaquer l’ennemi, nos cellules immunitaires ont un besoin important en protéines et le meilleur endroit pour s’en procurer est le tissu musculaire : les muscles représentent 75% de toutes les protéines du corps humain !

En fait, une perte de masse musculaire de seulement 10% affaiblit fortement le système immunitaire qui devient moins réactif et moins résistant lorsqu’il est confronté à un nouvel ennemi. Voilà pourquoi la pratique du jeûne thérapeutique est déconseillé chez les personnes trop minces, celui-ci pouvant alors rapidement se retourner contre celui qui le pratique !

En cas de cancer, c’est la même histoire: les cellules cancéreuses étant reconnues comme anormales par le système immunitaire, celui-ci met tout en œuvre pour les détruire. S’il est suffisamment puissant, il y parvient ! Voilà pourquoi les hommes les plus musclés sont les moins susceptibles d’être touchés par cette maladie puis d’en mourir. En cas de cancer bien installé, la demande en molécules immunitaires peut être si forte qu’une perte de masse musculaire de l’ordre de 1% par jour peut survenir. Ainsi davantage de muscle en cas de cancer laisse plus de chances aux traitements de tuer les cellules cancéreuses.

On l’aura compris, faire du sport est bon pour la santé mais avoir du muscle l’est tout autant si ce n’est plus !

Un homme bien musclé mais peu performant à la course à pied serait significativement avantagé en terme de santé par rapport à un marathonien dont les capacités cardiovasculaires sont élevées mais la masse musculaire faible. Concrètement, nous devrions avoir beaucoup plus peur de ne pas être assez musclés que d’être trop musclés ! Et notons qu’après 35 ans, les gains de masse musculaire et de force physique se ralentissent considérablement, même avec un entrainement intensif. Alors, quels sports faut-il absolument pratiquer ?

Voici la solution : Quel que soit notre âge, il est impératif de chercher (au minimum) à préserver nos capacités musculaires (force). Les plus fluets d’entre nous devraient en revanche chercher à améliorer leurs capacités physiques. Il ne s’agit pas ici de devenir un champion d’haltérophilie mais simplement d’acquérir une force musculaire qui permettra de mieux prévenir les maladies et de mieux les combattre. Pour renforcer ses muscles ou pour les entretenir, les seuls sports réellement efficaces sont ceux dans lesquels les muscles sont soumis à une contrainte mécanique, induite pas une charge (un poids ou le corps lui-même). En revanche, faire de la natation, du vélo ou de la course à pied doit être combiné à une préparation physique pour renforcer les muscles car la contrainte mécanique est trop faible.

Conclusion : Dans le cadre d’un entretien physique, 1 séance/semaine est suffisante, qu’on peut compléter à d’autres moments par nos activités préférées (Vélo, tennis, etc.). En revanche, si une progression est nécessaire, il faudra passer par des entrainements plus fréquents : 2 à 3 fois/ semaine, pendant 45 minutes à 1 heure. Il est également recommandé de suivre l’entrainement de manière régulière pendant au moins 3 mois pour en percevoir les bénéfices sur le long terme, en augmentant progressivement les poids utilisés au fil du temps.

Cette question de l’importance des muscles pour la santé nous rappelle aussi l’importance de la prévention en matière de santé.
Car dans le cas présent, le seul moyen pour les muscles d’être véritablement efficaces pour lutter contre une maladie est d’être présents avant que la maladie ne se déclare ! La bonne nouvelle c’est que plusieurs études ont démontré qu’une progression musculaire est possible à tout âge, même à 80 ans !
Alors… Wake-up !

WakeUp Optimallifestyle
par Eve Dupas ( d'après D’après l’article de Emilie Olag et Julien Venesson, Alternatif Bien-être, N°108 )

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